Inauguration de l’Agence Grand Ouest

Inauguration de l’Agence Grand Ouest

Cet automne a eu lieu l’inauguration officielle de notre Agence Grand Ouest située au Grand Fougeray. Cet événement fut l’occasion d’ouvrir nos portes à nos clients régionaux et à quelques prospects intéressés par notre implantation dans le secteur.

Située à mi-chemin entre Rennes et Nantes, l’Agence est ouverte depuis maintenant un peu plus d’un an et est gérée par Anthony Jehan.

Au cours cette année écoulée, les quatre mécaniciens de l’atelier se sont chargés des premiers engins nécessitant des interventions en mécanique ou un reconditionnement total avant réaffectation sur de nouvelles missions.

Cette nouvelle implantation nous permet de nous rapprocher techniquement de nos chantiers situés dans le grand ouest de la France mais également de toucher une nouvelle clientèle, intéressée par notre présence régionale.

La dépollution, un nouveau moyen de protéger l’environnement

INTERVIEW – Franck ROGIER, conducteur d’engins chez MOREL

La société Morel est spécialisée dans la location de matériels de terrassement avec chauffeur. Depuis plus de trente ans, elle répond aux besoins de ses clients grâce à une gamme de machines diversifiées. L’équipe de Morel est composée de trente cinq personnes qualifiées et riches de plusieurs années d’expérience. Au-delà de la qualité de ses prestations, Morel répond à un problème d’actualité : la protection de l’environnement. Pour un de ses clients, GRS VALTECH du

Groupe VEOLIA Propreté, elle dépollue des sites souillés par diverses substances chimiques.

Actuellement sur un chantier de dépollution à Saint-Ouen (95), Franck Rogier nous explique en quoi consiste cette action.

Quel est votre rôle dans l’entreprise ?

Je suis conducteur d’engins, plus particulièrement pelleur. Je suis rattaché à une machine mais je reste très polyvalent. Mon travail s’effectue notamment sur des chantiers de dépollution.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste la dépollution ?

C’est une méthode utilisée afin d’extraire des polluants enfouis dans le sol. La pollution est due à l’absence de dallage sous les bâtiments commerciaux et industriels. Le sol en terre battue est donc souillé d’huiles, de solvants, de produits chimiques, d’hydrocarbures…

Pouvez-vous nous décrire comment vous procédez ?

Des techniciens réalisent des prélèvements afin de déterminer la zone à traiter. Puis on effectue l’extraction par excavation des terres qui sont chargées dans les dumpers. Elles sont finalement traitées dans des centres spécialisés. Il faut savoir qu’un chantier de dépollution peut durer 4 à 5 ans et que nous pouvons creuser jusqu’à plus de 10 mètres de profondeur.

A quel usage sont destinés les futurs sols ?

Les sols, une fois dépollués, sont destinés à la construction de logements. Notre travail permet de dépolluer les sols qui auraient un impact nocif pour l’homme.

Y-a-t-il des mesures de sécurité que vous devez respecter ?

Nous avons l’obligation d’avoir une certaine discipline, car nous travaillons parfois dans le noir et dans des espaces réduits. Pour notre sécurité, nous portons un équipement de protection individuel (EPI) constitué de vêtements à résistance spécifique, masques avec filtration d’air, casques…

Quelle machine utilisez-vous lorsque vous intervenez sur un chantier de dépollution ?

J’utilise une pelle à chaînes de 22T. Le chantier est aussi exploité avec des tombereaux de 25T. Mais les machines dépendent beaucoup de la place disponible. La parfaite maîtrise des engins est essentielle car nous travaillons souvent sous des bâtiments soutenus uniquement par des piliers. Une mauvaise manœuvre peut donc fragiliser le site et le bâtiment s’écrouler.

Quels sont les aspects de votre travail que vous appréciez ?

Je suis pelleur depuis 23 ans et je travaille dans la dépollution depuis cinq ans. J’apprécie mon métier mais ce n’est pas mon activité première. Aujourd’hui je suis attiré par un poste de création et de finition. Mais le plus important pour moi est de rester un homme de terrain.

Le béton projeté arrive chez Axel GC

Le béton projeté arrive chez Axel GC

Déjà spécialisé dans le génie civil, les fondations et l’assainissement, Axel GC ajoute une activité à ses métiers avec le béton projeté. Initialisé pour les clients historiques d’Axel GC, ce procédé a remporté leur adhésion.

Le béton projeté est une méthode qui existe depuis 1907. Inventé par l’américain Carl Akeley, il permet de projeter le béton à l’aide d’une lance sur une paroi sous l’impulsion d’un jet d’air comprimé. Deux techniques de projection existent : la projection par voie sèche, qui consiste à propulser le béton et l’eau séparément et la projection par voie humide qui mélange les deux. Ces méthodes peuvent être utilisées pour des ouvrages neufs, de récupération, de protection des talus et des constructions complexes.

Deux salariés d’Axel GC viennent d’être certifiés par l’organisme CPO-FC, un centre de formation professionnelle spécialisé dans le bâtiment et les travaux publics.

Après Crocodile Dundee… le Caméléon Dundee !

De retour en Australie, le caméléon part en mission à Gladstone au Queensland (Central Coast).

Située à 1600 kms au nord de Wollongong, la ville de Gladstone possède plusieurs qualités : un port naturel d’eau profonde, un port d’exportation pour le charbon, une industrie lourde supportant la plus grande usine d’aluminium d’Australie. Toutes ces caractéristiques en ont fait le lieu idéal pour la construction d’un terminal d’exportation de gaz naturel. L’extraction se fait dans les mines de charbon exploitées quelques centaines de kilomètres à l’intérieur des terres. Cette ressource abondante en Australie est appelée le Coal Seam Gaz ou CSG. Depuis qu’elle est techniquement exploitable, elle augmente considérablement les réserves naturelles mondiales d’hydrocarbure. De fait, elle fait l’objet d’investissements pharaoniques – quelques dizaines de milliards de dollars – financés en partie par les entreprises privées et l’Etat Australien, qui a bien compris l’importance de cette ressource énergétique « propre » pour les futures exportations du pays.

Dans le cadre des travaux de construction du terminal CSG, l’entreprise Select Civil a été approchée par la société Golding, un grand prestataire de service minier au Queensland, qui veut utiliser le caméléon à partir d’une barge. Celui-ci nettoiera le fond de la baie sur un linéaire de 400 m et une profondeur de 6 à 13 m, pour permettre la pause de palplanches et de piliers en béton, en vue de la construction du premier quai. Si cette première mission est concluante, il est probable que d’autres opportunités se présentent dans le cadre de l’agrandissement du port de Gladstone.

Le caméléon est parti au pays des kangourous… aventures à suivre.